De ces longues expositions se révèlent et s’opposent des formes statiques et mouvantes, inanimées et vivantes, floues et nettes.

La lumière : ces images surviennent d’une lumière directe, pure et crue, sans l’intermédiaire de filtre ou de combinaisons optiques.

L’espace : les distorsions, l’absence de délimitations tranchées (cadrage) , sont à l’origine d’un espace photographique onirique contredisant l’espace Euclidien.

Le sujet récurrent : ce secret lien qui unit l’Homme et la Nature.
L’Homme c’est surtout moi , mais un moi défait de toute identification immédiate et nominative .

Ma démarche première est d’affirmer la beauté de l’empreinte , le toucher de cette « vraie lumière » sur leur support de réception d'origine : La surface argentique.. ...images "mères", images matrices.


A partir de ces premières images, je déclines, je les inscris dans des suites ; les images matrices sont re-photographiées (séries « négatif / positif » et « reflet / réflexion ») .

Désormais, je me pose la question du lien de ces images à leur support.

L’évolution de cette démarche consiste à les situer dans des installations et dispositifs en projection ("tente écran" ), ou se conjugant avec la vidéo par rétroprojection ("écran de veille") . J'essaie de cerner le diaphane...

"Avec ma photographie,..ben… je lorgne sur les choses du réel et avant tout sur la lumière, mère de bien des choses ici-bas, là haut, là bas .."